Raid O’bivwak 2012

Le raid O’bivwak, kezako ? C’est un raid international d’orientation organisé depuis plus de 30 ans ! C’est souvent en Rhônes Alpes mais toujours à en endroit différent. Cette année, la course avait lieu dans le beaujolais vert, autour du lac des Sapins. Par équipes de deux, il faut progresser sur une carte (géante), en reportant les coordonnées donnant l’emplacement des balises (cf utiliser un carré de report en raid orientation)

A l’issue de la première étape, un bivouac sauvage est dressé et les 2000 personnes plantent leur tente, font leur popote et se retrouvent autour d’une bonne bière boisson de récupération.

Pour ma première participation, j’ai fait équipe avec Julien sur le circuit A. On avait pris soin d’optimiser le poids de notre sac : une tente intime de 800g, sac de couchage de 600g, cartouche de gaz et réchaud light ! Monsieur avait même la chance de tester un matelas prototype sorti tout droit du futur : un matelas Klymit de 170g. Le tout dans un sac Wilsa avec quelques grammes de pâtes et deux litres d’eau, on était paré pour gambader léger !

Première journée. Départ à midi, grosse chaleur. Nous partons devant mais prudemment pour ne pas se mettre dans le rouge. En début de circuit, il faut rester lucide pour reporter les postes. Nous en reportons 5 puis filons, le reste sera tracé sur la route, dans les bosses. Le raid O’biwvac, ce n’est pas si technique, ce sont surtout les choix d’itinéraire qui vont faire la différence. Fin de première journée : pas de grosses erreurs, pas de jardinage ou d’erreur de report. Une bonne complémentarité, c’est peut être physiquement qu’on aurait pu faire mieux. Bref, on a couru 3h54, nous sommes 3e à 12 secondes de l’équipe 2 avec deux minutes d’avance seulement sur les 4e. Demain, ça va chauffer dans le beaujolais vert !

Soirée, nuit. La tente est plantée, la popote est lancée. Au menu : pastas ! C’est ce soir que l’expression « boire l’eau des pâtes » à pris tout son sens, c’est pas si mauvais, surtout mélangé avec du thon aux olives ! Je me prépare à ma première nuit d’intimité avec Julien, et ce grand fou a sorti le grand jeu :bougies, verre de vin rouge, musique d’ambiance et pétales de rose sur nos duvets ! Vous n’avez quand même pas cru ça ? La nuit était intime de par la taille de la tente. 800g, ça permet à deux bonhommes taillés comme des allumettes de s’allonger épaules contre épaules avec le nez qui frotte sur le toit de la tente ! C’est cependant très pratique. Nous serons réveillés à 5h mais en douceur par un groupe de musiciens. A la lueur de leur frontale, les raideurs rangent leur campement. Il fait doux, le jour se lève, c’est beau et c’est le moment de se faire une tournée de pâtes !

Dimanche. 6h30 : départ en masse. La première équipe est intouchable, mais il reste deux places à prendre sur le podium pour 4 équipes. Nous prenons les définitions et ne reportons cette fois qu’un seul poste avant de partir. A partir de la 3e balise, nous ne verrons plus nos concurrents. Persuadés que tout le monde est devant, nous faisons notre course et restons concentrés dans nos choix d’itinéraire. Aujourd’hui c’est l’inverse, Julien est plus en forme que moi, je m’accroche. Nous passerons la ligne d’arrivée après 3h20 de course. L’équipe Vosgienne nous a mis plusieurs minutes et prend largement la deuxième place. Nous gratterons deux minutes de plus sur les 4e et nous monterons donc sur la 3e marche du podium. Je pense que pour faire mieux, il faudra arriver beaucoup plus affutés physiquement et surtout s’entrainer dans les bosses ! Place à la récup’ maintenant, j’vais faire le cyclotouriste.

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